Pierre de Constantin, un cavalier de la Grande Armée, La Sabretache, 1925 – “…dès le matin de cette journée, nous avions vu un incendie se déclarer dans plusieurs quartiers de Moscou, sans en connaître la cause. Ce fut seulement dans la soirée que, voyant les progrès effrayant des flammes, je pris des informations…”15 septembre 1813.

Constantin, Pierre de. Un cavalier de la Grande Armée, itinéraires du chevalier de Constantin. Paris: Publications de La Sabretache, 1925. 17 x 26.

Grand in-8, reliure demi-chagrin marron moderne, dos à quatre nerfs soulignés de de deux filets dorés, quatre fleurons dorés, “1925” dorée en queue, plats et gardes marbrées, V-130 p., table des noms cités, portrait en couleurs en frontispice sous serpente, fac-similés (4 planches). Couverture conservée. Publiés avec une préface par Frantz Funck-Brentano, Conservateur à la Bibliothèque de l’Arsenal, avec des notes par Joseph Durieux, vice-président de la Société Historique du Périgord, et une notice biographique par son arrière-petit-fils le Baron Yves de Constantin.

Tirage limité, notre exemplaire, sur vélin pur fil à la cuve, des Manufactures d’Arches portant le n° 15/71, faisant partie des 400 exemplaires de luxe.

Né à l’aurore de la Révolution dans une famille périgourdine d’officiers, ébranlée par la Révolution et l’émigration, Pierre de Constantin (1786-1844) s’engage à 20 ans dans les armées impériales en qualité de brigadier dans les Gendarmes d’ordonnance de la garde impériale, corps qui venait d’être créé en 1806. Ce cavalier participa à tous les grands combats, en Prusse en 1807, en Italie et dans les Etats romains en 1808 puis 1809, en Allemagne et à Wagram en 1809, puis en Italie en 1810-1811. Son récit est dominé par la campagne de Pologne et de Russie en 1812 avec des pages saisissantes sur la retraite du 23e dragons.

A noter en dernière partie la publication très intéressante de son “Journal de dépenses & Itinéraires de 1814 à 1827“, qui donne une bonne image de la vie militaire et quotidienne d’un officier et d’un hobereau sous la Restauration. Reliure élégante, très frais. Envoi manuscrit à M. et Mme René Mémain [l’historien ?] signé Baron Yves de Constantin. Très bel exemplaire. Peu fréquent.

290,00 € contact@librairiehistoireetsociete.com

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