
Montesquieu]. Défense De L’esprit Des Lois, à La Quelle on Joint Quelques Éclaircissemens. Genève: Chez Barillot et Fils, 1750. 11,5 x 18.
In-12, reliure plein chagrin fauve moderne, dos à cinq nerfs orné de filets dorés et de fleurons noirs, pièces d’auteur et de titre de cuir vert, auteur et titre dorés, plats encadrés d’une dentelle noire, gardes marbrées, 207-[1] p.
Edition originale de la réponse de Montesquieu aux attaques des milieux jansénistes parues dans les Nouvelles Ecclésiastiques en octobre 1749, à la suite de la parution de “L’Esprit des Lois” (1748).
L’ouvrage s’articule autour de trois parties. Dans la première, sous la forme d’objections et de réponses, Montesquieu réaffirme son respect de la religion chrétienne. Il justifie point par point, dans la seconde, ses prises de position sur la polygamie, le climat, la tolérance, le célibat, le mariage, l’usure. La troisième partie appelle à une critique qui ne mélange pas le vrai et le faux. Elles est suivie de deux brefs “éclaircissemens” sur deux points historiques (la notion de vertu et la définition de la “meilleure aristocratie” à Athènes, qu’avait soulevés le parti jésuite dans les “Mémoires de Trévoux” (in Dictionnaire Montesquieu). Tchemerzine VIII, 461. Reliure moderne élégante, bon intérieur. Très bon exemplaire.
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