L’Espagne et la Révolution Française : recueil de contributions historiques de Julio de Urquijo e Ibarra, Manuel Nunez de Arenas, d’Antoine de Latour, d’Alphonse Branet, Jean Barada (1924-1926)

Un volume, relié demi-veau rouge, début XXe, titre doré, dos orné, plats et gardes marbrés, regroupant sous le titre au dos « L’Espagne et la Révolution Française » six ouvrages : le premier est le livre de Julio de Urquijo e Ibarra, « Un juicio sujeto a revision : Menendez Pelayo y los Caballeros de Azcoitia », 1925, San Sebastian, 152 p., planches hors-texte, couverture conservée. Le deuxième est l’article de Manuel Nunez de Arenas, « Un problema historico, la heterodoxia de los Caballeros Vascos », Boletin de la Biblioteca Menendez y Pelago, 1926, 24 p., couverture conservée. Le troisième est le tiré à part de l’article de manuel Nunez de Arenas, « Don Vicente Maria Santivanez, un Madrileno en la Revolucion Francesa », tirada aparte de la Revista de la Biblioteca Archivo y Museo del Ayuntamiento de Madrid, 1925, Madrid, Imprenta Municipal, couverture conservée, 25 p. Le quatrième est l’article d’Antoine de Latour, paru dans « Le Correspondant » du 25 février 1867, intitulé « L’abbé Marchena », pp. 268-285. Le cinquième est l’article d’Alphonse Branet, paru en français dans « la Revista Internacional de los Estudios vascos », octubre-diciembre 1924, San Sebastian, 24 p., intitulé  » Tudela en 1797, d’après les notes d’un émigré gascon » [Joseph Branet]. Le sixième est l’article d’Alphonse Branet et de Jean Barada, s.d., intitulé « Notes sur Juan Antonio Zamacola », pp.453-463. Ces six ouvrages sont suivis de cinq pages, issues de la Revue Euskaleria Ren Alde – Revistad Cultura Vasca, Ano XVI, Num. 273, septembre 1926, pp. 321-322,  » Los Vascos de 1800, El comisionista de Saint-Pée » et Num. 274, novembre 1926, pp. 401-404, « Recien Casados ». Les deux premiers textes sont des références dans l’historiographie des « Sociedades » qui se développent en Espagne dans la deuxième partie du XVIIIe siècle. Laboratoires d’idées pour les élites, expression des « Lumières » en Espagne, elles jouent le même rôle que les les Académies en France ou les Sociétés d’Agriculture. Urquijo réhabilite ici celle des « Amis du Pays », los Amigos del Pais », société basque d’Azkoitia, fondée par le Comte Penaflorida (1723-1785), ancien élève des Jésuites à Toulouse, féru de physique expérimentale et qui avait été traitée d’hétérodoxe par Marcelino Menendez y Pelago (1856-1912) dans son oeuvre maîtresse « Historia de los Heterodoxos Espanoles ». Aux côtés de Penaflorida, on retrouve deux jeunes Basques, Jose Maria Eguia, Marquis de Narros et Ignacio Manuel Altuna qui parcourent l’Europe et la France. Ce sont les « Caballeros » ou le triumvirat d’Azkoitia, inquiétés par l’Inquisition. On connait les liens qu’entretenaient Altuna et Jean-Jacques Rousseau. Notre exemplaire est unique, car il regroupe des pièces rares qui illustrent les relations de l’Espagne et la France pré-révolutionnaire et révolutionnaire. Manuel Nunes de Arenas (Madrid, 1886- Paris, 1951) est historien de l’Hispanisme français. Les derniers articles (Santivanes, 1759 – 1794, est un écrivain libéral espagnol poursuivi par l’Inquisition) sont le fait d’historiens gersois. Alphonse Branet (1870-1926) et Jean Barada descendent de vieilles familles d’Auch, admirateurs du Pays Basque et membre actifs entre les deux guerres de la Nouvelle Société Archéologique du Gers. Rare. Bel exemplaire. Accompagné de coupures d’articles du quotidien de San Sebastian « El Pueblo Vasco », d’une carte manuscrite d’Urquijo à Branet, de deux cartes de visite de Nunes de Arenas.

contact@librairiehistoireetsociete.comUrquillo

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